En 1961, Christian Dubois, chef d'entreprise français, né à Lille en 1921 et mort en janvier 2005, ouvre un magasin de négoce d'outillage à Lille, d'une surface de 250 m², appelé "Central Panneaux"1.
Moins d’un an plus tard, Christian Dubois doit changer le nom de son enseigne à cause d'un concurrent. « Central Castor » devient alors « Castorama ».
Un second magasin est ouvert en 1972, puis un troisième en 1973. En 1975, Castorama s'implante à Plaisir (Yvelines), hors de la région d’origine. C'est alors une époque faste pour l'enseigne, qui lance en 1977 le fameux slogan « Chez Casto, y a tout ce qu'il faut ! »3, une formule lancée par Lucky Blondo, puis reprise deux ans plus tard par Pierre Pierret4.
Castorama aborde la décennie 1990 avec un esprit de conquête. Dès 1989, Castorama regarde au-delà de ses frontières, faisant ses premiers pas en Italie. Suivent l'Allemagne, avec le rachat des magasins Briker (1992), la Belgique (1994), la Pologne (1996), puis le Brésil l'année suivante5.
Toujours dans les années 1990, Castorama porte son attention sur les nouvelles formes de ventes, en particulier les magasins-entrepôts. En octobre 1993, Castorama se lance aussi sur le marché du discount et, à Reims, donne le coup d'envoi d’une nouvelle enseigne, Brico-Dépôt6. À cette même époque, Castorama lance des « castostages », formations de quelques heures qui permettent à tout néophyte d’apprendre, pour se lancer dans des projets d’aménagement ou de rénovation7.
En 1998, Castorama s’allie avec l’enseigne de bricolage B&Q au Royaume-Uni. Le groupe britannique Kingfisher devient alors actionnaire de Castorama8. Parallèlement, Castorama lance son site marchand www.castorama.fr avec plusieurs milliers de références proposées aux internautes9.
En 2002, Kingfisher devient actionnaire majoritaire de Castorama, ce qui le propulse à la place de leader européen et troisième groupe mondial du secteur de l'amélioration de l'habitat10.
En 2003, Castorama se retire de Belgique en fermant son unique magasin11.
En 2008, Leroy Merlin rachète Castorama Italie à Kingfisher. Ce dernier souhaite se débarrasser de ses magasins italiens et signe un accord de transfert avec Leroy Merlin. Le montant du rachat est de 615 millions d'euros.
Le slogan de Castorama change en 2010 et devient « C'est castoche ». Avec cette idée, la marque veut rendre le bricolage plus simple et développer de nombreux produits qui facilitent véritablement la vie des bricoleurs. Au même moment, Castorama lance également de nombreux outils pour permettre à chacun d’apprendre : 300 tutoriels en vidéos, un livre « Lancez-vous » détaillant des projets pas à pas, des zones d’essai en magasin ou encore le site d’entraide « Troc Heures »12.
En 2013, Véronique Laury est nommée directrice générale de Castorama France.
En 2014, Castorama fait évoluer son logo, avec un trait d’union censé "symboliser le lien de l'enseigne avec les clients et leurs projets"13.[pertinence contestée]
Fin 2014, Véronique Laury succède à Sir Ian Cheshire en tant que Directrice Générale du groupe Kingfisher14. Elle est remplacée à la tête de Castorama par Marc Ténart15.
En 2015, avec les autres enseignes de Kingfisher, Castorama lance le plan "One Kingfisher", dont l'ambition est de créer des "Good homes" et de rendre l'amélioration de la maison accessible à tous16.
En novembre 2017, Véronique Laury annonce le regroupement à Cracovie en Pologne des activités comptabilité et contrôle de gestion17. Ceci fait doublement polémique puisque de fausses informations circulent en même temps dans certains médias, annonçant qu'il est demandé aux employés français qui perdent leur travail de former les salariés polonais, ce qui est en réalité totalement faux18.
En février 2018, 321 suppressions d'emplois sont annoncées19.
Octobre 2018 : nomination d'un nouveau directeur général20.
Le 20 mars 2019, le départ de Véronique Laury est annoncé par la direction qui indique également que neuf magasins Castorama vont fermer leurs portes en 2019 ou 2020. Ces fermetures vont concerner 698 salariés qui devraient donc perdre leur emploi[réf. nécessaire]. Le groupe Kingfisher justifie ces fermetures par une perte de 13 % de son bénéfice imposable en 2018. Le chiffre d'affaires du groupe a baissé de 3,7 % en France en 2018 pour atteindre 4,272 milliards de livres sterling21.